Petit retour sur mon parcours pour devenir secrétaire indépendante : pendant plusieurs mois, j’ai cherché encore et toujours des informations sur ce métier de secrétaire indépendante. J’ai insisté auprès de Pôle Emploi avec ce projet et j’ai commencé petit à petit à prendre la voie de la création d’entreprise.
La Boutique de Gestion (TEC GE COP ) de mon secteur m’a beaucoup aidée. J’ai eu peu de rendez-vous, ms la personne a su répondre à mes questions. J’ai aussi fait un atelier de formation à la création d’entreprises avec Pôle Emploi.
Au fur et à mesure, j’ai avancé, mais cela m’a pris beaucoup de temps. A ce moment-là, ma situation personnelle a fait que je n’ai pu travailler que le matin. J’ai donc mis beaucoup plus de temps à progresser.
J’ai commencé à développer mon projet en novembre, envoyé les premiers courriers de prospection en mai et trouvé ma première cliente en août. Les 3 premiers mois sans réponse à ma prospection, je me suis beaucoup remise en question.
Et puis sans que je sache pourquoi, 3 mois après mes premiers envois j’ai eu plusieurs demandes consécutives de devis.
Dès le départ, le choix de mon statut était clair : autoentrepreneur. Je ne voulais pas m’engager financièrement tant que je ne savais pas si ça allait fonctionner.
Avec le recul, lorsque je regarde mon parcours pour devenir secrétaire indépendante, je me rends compte que j’ai commis beaucoup d’erreurs.
– Je n’ai voulu faire aucun investissement financier et je n’avais d’ailleurs pas anticipé. C’est une grosse erreur : même en faisant bcp de choses soi-même créer une entreprise demande un minimum d’investissement, un logo et un site internet de qualité me paraissent après coup être le minimum.
– L’intérêt de communiquer avec d’autres consœurs. Je n’ai découvert que bien après mon installation certains forums ou groupe de discussions qui m’auraient été bien utiles lorsque je cherchais certaines réponses.
– La prospection : je suis timide et ça n’est vraiment pas mon fort. Il m’a fallu plusieurs mois pour oser aller distribuer des flyers et des cartes de visite. Alors qu’en fait, le bouche-à-oreilles s’est révélé porteur pour moi. Encore maintenant, je peine à parler de mon activité alors qu’ici le télétravail est peu répandu et qu’un peu de communication serait très utile.
Je crois que la liste de mes erreurs de parcours pourrait être sans fin, ms avec l’expérience, je me rends compte qu’on apprend de ses erreurs!